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Dermatologie : histoire de la discipline

La dermatologie constitue une branche de la médecine qui s’intéresse à la peau, aux muqueuses et aux phanères (ongles, cheveux, poils) ainsi qu’aux maladies qui leur sont afférentes. Traditionnellement, on associe cette discipline à la vénérologie (étude des maladies vénériennes ou infections sexuellement transmissibles). Des altérations visibles sur la peau ont été considérées et traitées […]

Dermatologie : histoire de la discipline

La dermatologie constitue une branche de la médecine qui s’intéresse à la peau, aux muqueuses et aux phanères (ongles, cheveux, poils) ainsi qu’aux maladies qui leur sont afférentes. Traditionnellement, on associe cette discipline à la vénérologie (étude des maladies vénériennes ou infections sexuellement transmissibles). Des altérations visibles sur la peau ont été considérées et traitées […]

La dermatologie constitue une branche de la médecine qui s’intéresse à la peau, aux muqueuses et aux phanères (ongles, cheveux, poils) ainsi qu’aux maladies qui leur sont afférentes. Traditionnellement, on associe cette discipline à la vénérologie (étude des maladies vénériennes ou infections sexuellement transmissibles). Des altérations visibles sur la peau ont été considérées et traitées en partie dès l’aube de l’histoire de cette discipline. Mais c’est en 1801 que la première grande école de dermatologie est fondée à l’illustre Hôpital Saint-Louis à Paris en France.

La peau, un organe indispensable à la dermatologie

L’histoire de la discipline est restée attachée à une partie de l’organisme particulièrement étudiée dans le temps : la peau. Il s’agit d’un organe composé de plusieurs couches superposées (de la plus profonde à la plus en surface). La peau présente en effet plusieurs niveaux incluant l’hypoderme, le derme (dermes réticulaire, profond et papillaire), la membrane basale et l’épiderme (stratum germinativum, granulosum, spinosum, lucidum et corneum).

Dès les premières années de cette entité de la médecine, la représentation d’une maladie de peau met en scène trois acteurs. La première personne est le patient, individu souffrant d’une maladie handicapante qui bénéficiait, à l’époque, d’une thérapeutique modeste ou inexistante. La dermatologie distinguait ensuite le médecin comme deuxième personne. Celui-ci comptait parmi les plus compétents ou les plus brillants ayant contribué à l’évolution des connaissances.

Une troisième personne complétait le tableau : l’artiste ou le dessinateur, ou le peintre ou le photographe. Son rôle consistait à mettre son art au service de la description réelle plutôt que de la beauté.

Quel est l’intérêt de l’étude des signes ?

Les problèmes de la peau ont fait l’objet de plusieurs études comme c’est le cas des autres pathologies. L’étude des symptômes s’est beaucoup intéressée aux sensations des malades (prurit, douleur et hyperhidrose). L’analyse des signes physiques en dermatologie a aussi permis de faire de nombreux progrès. On peut citer la vitropression, le signe de Nikolsky, la fluorescence à la lampe de Wood et ligne de Blaschko. Des explorations dermatologiques comme la biopsie cutanée sont ensuite intervenues pour faciliter la consultation et la prise en charge.

Grâce à ces études, des centaines de lésions et pathologies dermatologiques ont été identifiées et répertoriées. Les résultats obtenus dans le temps suscitaient d’autres recherches conduisant à d’autres découvertes, l’obtention de meilleurs résultats et l’évolution de la discipline.

Autres impacts des progrès scientifiques dans l’histoire de la dermatologie

Les différentes études et recherches consacrées à la discipline ont beaucoup influencé les pratiques dans le traitement des patients. De nos jours, on demande aux malades ultérieurement sujets au rhumatisme de venir en consultation avec des radiographies (des mains et des pieds). En effet, il est découvert que certaines rougeurs ou grosseurs de peau peuvent trouver leur origine dans un problème articulaire. La discipline est capable d’envisager d’éventuelles toxidermies (réactions cutanées dues aux médicaments) en consultant la liste des médicaments ultérieurement pris par le patient.

Le nettoyage de la peau (démaquillage) avant la consultation fait désormais partie des recommandations afin de produire des examens plus raffinés. En dermatologie, les interventions ont progressé et se font avec des instruments de pointe tels que la loupe, l’appareil photo. Grâce aux travaux du docteur Norman Orentreich, la transplantation capillaire est pratiquée depuis 1952.

Les maladies dans l’histoire de la discipline

Plusieurs ouvrages ont marqué la spécialité au fil des années. On peut se référer au livre « Clinique de l’hôpital Saint-Louis ou traité complet des maladies de la peau » d’Alibert, Jean-Louis ou à l’ouvrage « Clinique photographique de l’hôpital Saint-Louis » de Hardy, Alfred Louis Philipe et de Montmeja. Les recherches et les écrits ont apporté beaucoup de clarifications sur les pathologies et leurs manifestations. Parmi les maladies traitées par la dermatologie, l’herpès constitue un virus qui toucherait 12 millions de Français.

Ce cas de pathologie s’attaque à la bouche, aux organes génitaux, aux doigts, à l’œil, aux méninges… L’évolution de la maladie permet de décrire qu’une fois dans l’organisme, le virus y reste à vie et réapparaît sous forme de poussées sources de démangeaisons, brûlures et picotements.

Histoire et croissance des pathologies

Les récits sur la discipline permettent de comparer les chiffres du passé et ceux du présent et de déduire la conclusion inquiétante que les problèmes de peau constituent de jour en jour une préoccupation inquiétante. En dermatologie, le risque de développer un cancer de la peau qui fut de 1 sur 1500 en 1930 est passé à 1 sur 100 en 2004. Aussi, plus de 8 Français sur 10, souffrent-ils ou ont-ils développé des problèmes de peau.

Face à ces diagnostics alarmants, La France ne cesse de répondre avec un nombre important de médecins. Plus de 3800 dermatologues exercent aujourd’hui pour vous prendre en charge. N’hésitez donc plus à consulter.

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