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Aussi appelée cancérologie ou carcinologie, l’oncologie est la spécialité médicale chargée du diagnostic et du traitement des cancers et des tumeurs cancéreuses. Autant celles-ci sont diverses et variées, autant cette science a pour vocation de comprendre au mieux les causes possibles des cancers afin de pouvoir les prévenir et les guérir. Elles font partie de ces pathologies qui fauchent le plus de vie chaque année. Il est donc important de le diagnostiquer au plus tôt.

En quoi consiste-t-elle ?

Elle a pour rôle de traiter tous les cancers et tumeurs localisées dans le corps humain. Sont, bien sûr, exclus les cancers du sang comme la leucémie dont le traitement est pris en charge par un autre expert désigné sous le nom d’hématologue.

L’oncologie prend en compte plusieurs types de cancer que sont : le cancer du sein, de la prostate, du poumon, du côlon, de l’estomac et de la peau (mélanome). Et pour justement les traiter, divers procédés sont appliqués après l’examen médical.

Quels sont les constituants de l’examen médical ?

Le métier est appliqué par un spécialiste désigné sous le nom d’oncologue. Pour déterminer le cancer potentiellement contenu dans votre organisme, plusieurs examens peuvent être faits, dont celui du dosage de marques tumorales. Il en existe un large éventail, chacun étant relatif à un organe précis. Ces examens ont pour but d’identifier dans les différents constituants (sang, urine, etc.), les substances pouvant signaler la présence du cancer. Ils suivent différentes étapes partant du diagnostic du cancer via un bilan biologique à l’évaluation du traitement selon le stade du cancer sans oublier le suivi des patients.

L’oncologie exploite d’ailleurs pour le traitement du cancer différents marqueurs tumoraux que sont :

  • L’Alpha-fotoprotéine (AFP) pour traiter le cancer primitif du foie, le cancer du testicule et le cancer de l’ovaire
  • L’Antigène tumoral 125 (CA 125) pour le suivi des cancers de l’ovaire et dépister une récidive
  • L’Antigène Tumoral 15-3 (CA 15-3) pour le cancer du sein : son dosage sanguin permet de vérifier l’efficacité thérapeutique du traitement
  • L’Antigène Carbohydrate 19-9 (CA19-9) pour le traitement du cancer du pancréas et la récidive
  • L’Antigène prostatique spécifique (APS) pour dépister le cancer de la prostate en présence de symptômes évocateurs suivant l’âge et les antécédents familiaux.

Quelles sont les personnes à risque ?

La réponse se résume en trois mots : tout le monde. Malheureusement, quels que soient l’âge et le sexe, on peut tous en être atteints. Cependant, l’oncologie aidant, il existe des comportements à risque qu’il y a lieu d’éviter. Entre autres, le tabagisme, l’alcoolisme, une alimentation peu équilibrée et aussi un manque d’activité physique (tout genre considéré).

Hormis ces éléments existent aussi des facteurs héréditaires. Dans une famille où le cancer est apparu à plusieurs reprises ou un membre en est atteint, la probabilité est forte que la descendance en hérite. Il faudra effectuer des contrôles fréquents pour le déceler suffisamment tôt, car plus vite on le soigne, plus vite on en guérit. Enfin, une exposition à des agents cancérigènes ou des produits chimiques peut provoquer le cancer.

Comment se déroule la consultation en oncologie ?

Tout part de la première rencontre avec le spécialiste. Il est recommandé aux patients de préparer une liste de toutes les questions qu’il peut avoir. Ensuite, l’expert passera en revue l’historique médical du patient, ses symptômes, les résultats des tests et toute autre information importante pour fournir un plan de diagnostic et de traitement.

Ce plan peut inclure un seul type de traitement comme la radiothérapie, ou des traitements combinés comme la chimiothérapie ou carrément une intervention chirurgicale. Au besoin se fera une IRM en oncologie ou un scan CT pour prendre des images du cancer. Après, sera établi un calendrier avec le patient en fonction de la méthode de traitement choisie. Le spécialiste travaillera de pair avec d’autres experts. L’utilité donc d’une complémentarité pour vous satisfaire.

Y a-t-il des inconvénients ?

Généralement, ce métier est considéré comme étant une spécialité où meurent beaucoup de personnes et ayant peu d’espoirs et de possibilités thérapeutiques. De fait, peu de personnes s’y adonnent. Toutefois, les traitements évoluant et la science connaissant une métamorphose, de plus en plus de solutions palliatives permettent même aux personnes atteintes de mener leur vie avec le cancer comme une maladie chronique. Il est vrai qu’on doit faire face à beaucoup de décès, mais l’oncologie est l’une des sciences les plus modernes.

En France, les spécialistes du cancer sont estimés à 531 médecins sur 92.000 experts que compte le conseil de l’ordre des médecins. De plus, 41 000 décès annuels sont dus à des cancers liés au tabac et 16 000 à l’alcool. C’est dire que cette science a son utilité. N’hésitez pas à consulter un praticien dans votre région, le plus tôt possible pour un dépistage.


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