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La santé publique est considérée comme une discipline qui s’intéresse à la santé globale d’une population sous ses aspects préventifs, curatifs et éducatifs. Il s’agit aussi, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de « la prise en charge collective de la santé d’une population dans son milieu de vie, qu’il s’agisse des soins, de la prévention, de l’éducation ou d’hygiène sociale ». Au cœur de cette entité de la médecine se trouvent l’individu, ses comportements, son bien-être, car il a besoin d’être protégé et de vivre dans un cadre de vie amélioré. L’État est le principal acteur de cette médecine et propose des interventions via une politique de santé publique pouvant garantir à chacun le droit à la santé.

Quel est son rôle ?

Cette discipline vise le bien-être de l’individu sous plusieurs aspects. Elle perçoit la santé comme une valeur importante, et la maladie comme une menace. Mais elle va au-delà de l’équilibre limité à l’absence de maladie ou d’infirmité, et englobe l’état complet de bien-être physique, mental et social de l’homme. Dans ce contexte, elle prend non seulement en charge l’individu malade, mais aussi son environnement familial et social.

En effet, il existe un corpus d’actions, de textes, de moyens humains et budgétaires que l’État investit en matière de politique de santé publique contre les différentes formes de maladie afin de garantir la protection sociale. Cette politique, dans certains pays comme la France, est définie tous les cinq ans avec des actions suivant un plan bien déterminé. Mais quelle que soit la période, ces actions recouvrent les problèmes de santé individuelle et collective :

  • Santé générale des populations (lutte contre les drogues, et les toxicomanies)
  • Maladies chroniques (cancer, accidents vasculaires cérébraux, Alzheimer et maladies apparentées)
  • Risques infectieux (lutte contre le VIH/SIDA et les MST, les infections nosocomiales et autres)
  • Santé environnementale
  • Préparation et gestion des alertes sanitaires (plan de gestion des périodes caniculaires, de grand froid).

La santé publique, en dehors de la définition d’une politique stratégique, fait intervenir l’État, chaque fois qu’un problème sanitaire remet en cause l’équilibre de la société. Il s’agit des crises sanitaires (grippe H1N1, grippe aviaire H5N1, sida). Lorsque les maladies contaminent la population à une grande échelle démographique, on parle d’épidémies ou de pandémies. Cette médecine permet de contenir, éradiquer et prévenir. Les cas typiques que le monde a connus ces dernières décennies concernent l’épidémie du sida déclenchée en 1981, la crise de la vache folle apparue à partir de 1996, la pandémie de la grippe aviaire (1997 à Hong Kong). Le virus de chikungunya…

Comment se déroule la prise en charge en santé publique ?

La lutte contre les crises sanitaires passe par la coordination des actions de santé collective. L’État et/ou l’OMS mettent en place des dispositifs chargés d’assumer la veille sanitaire. Ces dispositifs interviennent pour :

  • Alerter les pouvoirs publics afin qu’ils puissent réagir à une situation sanitaire d’urgence
  • Assurer la sécurité des aliments pour les humains et les animaux
  • Garantir les produits de santé.

Pour limiter et éviter l’apparition, le développement et l’aggravation des maladies, des mesures préventives sont initiées à travers des campagnes d’information, de vaccinations, de dépistages, de prise de décrets… Les méthodes de prévention primaire en santé publique visent les vaccinations, la surveillance de l’eau et de l’habitat. Au plan secondaire, elle correspond au dépistage précoce (lieu travail, en milieu scolaire). La prévention tertiaire passe par la rééducation, la réinsertion sociale pour limiter contre les conséquences.

À qui s’adresse-t-elle ?

Elle concerne tous les citoyens d’une nation. En France, le droit à la santé est pris en compte par les textes nationaux et internationaux. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 atteste que : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille ». Le droit à la santé publique est également renforcé par le Préambule de la Constitution française de 1946 et 1958, qui stipule que : « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. »

Pourquoi cette entité médicale ?

« La santé n’a pas de prix » comme le souligne l’adage. C’est une préoccupation à la fois individuelle et collective. Cette médecine joue un rôle semblable à celle d’une armée chargée de défendre une nation contre des envahisseurs ou une guerre meurtrière. Mais ici, à la place des balles, des roquettes et des bombes, la santé publique se bat contre les épidémies, les pandémies… Ces agresseurs se révèlent parfois plus menaçants que la guerre, car plusieurs ont un caractère très invasif et attaquent par des armes virtuelles. Leur propagation est redoutable à cause de la promiscuité urbaine, les déplacements d’animaux et de personnes.

Quelle que soit votre condition économique et sociale, fréquentez donc les institutions de soins publics pour votre bien, celui de vos proches et de votre environnement.


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