Spécialiste des glandes qui produisent les hormones, l’endocrinologue intervient pour soigner les désordres et les pathologies liés à des dérèglements hormonaux. Ce champ d’action a priori restreint est pourtant en cause dans nombre d’affections pouvant impacter le bon fonctionnement de l’organisme : élévation du taux de cholestérol, problèmes de poids, stérilité, retard de croissance, etc. S’il n’est certes pas le spécialiste que l’on consulte le plus souvent, il est rassurant de savoir qu’il existe et peut prendre en charge des dysfonctionnements aux conséquences parfois sérieuses !
L’endocrinologie, une affaire d’hormones
Les glandes endocrines – productrices des hormones qui régulent de nombreuses fonctions de notre organisme – sont le terrain d’action de l’endocrinologue. En cas de dysfonctionnement, ces glandes peuvent provoquer des dérèglements hormonaux dont les conséquences sont variées, par exemple :
- Des troubles liés à la glande thyroïde : hypothyroïdie (sécrétion des hormones en baisse) ou hyperthyroïdie (sécrétion en hausse), nodules, cancers ;
- Des troubles liés aux organes sexuels : testicules, ovaires et glandes sexuelles (troubles de la ménopause ou de l’andropause, stérilité, puberté précoce ou tardive, impuissance, etc.) ;
- Des troubles liés aux glandes surrénales : situées au-dessus des reins, elles produisent les hormones du stress (cortisol), de la tension artérielle (aldostérone), de la croissance et de la pilosité (androgènes) ;
- Des troubles de l’hypophyse (placée sous le cerveau) : cette glande produit une grande quantité d’hormones différentes qui agissent sur les autres glandes du corps (prolactine, ACTH, FSH, LH…).
Les hormones jouant un rôle majeur dans de nombreux cas, l’endocrinologue peut également prendre en charge des patients atteints de diabète (réduction ou absence de production d’insuline par le pancréas, causant une augmentation du taux de sucre dans le sang). S’il se spécialise dans ce domaine, il devient alors un diabétologue. Il peut encore s’occuper de problèmes de métabolisme, comme le surpoids (on parle alors de médecin endocrinologue nutritionniste).
Une consultation avec un endocrinologue nécessite d’en passer d’abord par son médecin traitant – dans le cadre d’un parcours de soins coordonné.
Diagnostic et bilan hormonal
Un endocrinologue travaille sur des substances invisibles à l’œil nu : les hormones. En conséquence, ce spécialiste a besoin d’en passer par un interrogatoire précis du patient lors d’une consultation, afin de circonscrire les symptômes. La seconde étape consiste à réaliser un bilan hormonal par le biais d’une prise de sang : ainsi, l’endocrinologue peut quantifier les hormones présentes dans le sang et/ou dans les urines, pour établir un diagnostic. En fonction des résultats, il peut prescrire des explorations complémentaires : radiographie, échographie, scanner, IRM, ponction des nodules thyroïdiens, etc.
Pour réduire ou soigner les troubles constatés, l’endocrinologue peut prescrire des traitements médicamenteux ou diriger le patient vers une intervention chirurgicale ; toutefois, il n’est pas lui-même chirurgien.
Les vertus d’un bon endocrinologue
Les patients qui suivent un traitement hormonal sont souvent amenés à être accompagnés sur une longue durée. Pour cette raison, l’endocrinologue doit assurer un suivi régulier et adapter ses traitements et ses prescriptions en fonction du développement de la pathologie.
L’endocrinologue doit faire preuve de tact, de patience et d’empathie. À l’écoute de son patient, il se montre disponible et pédagogue. Le bon exercice de sa spécialité passe par une curiosité pour les évolutions de son domaine médical et un excellent relationnel avec ses collègues spécialistes, vers lesquels il est amené à rediriger ses patients.
Quelle formation pour devenir endocrinologue ?
Après un cursus normal de médecine menant aux épreuves classantes nationales (ECN), l’étudiant en médecine peut choisir de s’orienter vers l’endocrinologie. Il faut 4 ou 5 années supplémentaires pour obtenir un diplôme d’études spécialisées en endocrinologie, diabète et métabolisme, puis un diplôme d’État de docteur en médecine, et ainsi devenir endocrinologue.
L’endocrinologue exerce soit en libéral, dans un cabinet (ce qui reste assez rare) ; soit dans un établissement public ou privé (hôpital ou clinique). En France, le nombre d’endocrinologues est faible : on comptait, en 2015, seulement 1 743 praticiens, et majoritairement des femmes. Le salaire moyen est de 4 000 euros nets mensuels.
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