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La médecine nucléaire regroupe les techniques et les applications de la radioactivité sur le corps. Elle utilise des sources radioactives pour d’une part diagnostiquer une maladie et d’autre part la traiter. Ainsi, on administre au patient des médicaments radio-pharmaceutiques pour détecter par exemple un cancer ou pour explorer le cerveau d’une personne vivante. Elle permet de cibler les zones à problèmes de l’organisme d’un malade. En France, cette science connaît un progrès considérable. On estime le nombre de spécialistes à 712 en 2016. Cette innovation se fait dans les cliniques ou hôpitaux par le médecin et s’applique à toute personne sans distinction d’âge, du nourrisson aux personnes du troisième âge.

En quoi consiste la médecine nucléaire ?

Née à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle représente un domaine spécialisé de la science de la santé utilisant les substances radioactives pour atteindre de spectaculaires résultats. Le spécialiste envoie dans le corps du patient par injection, intraveineuse, inhalation, des médicaments radio pharmaceutiques. Une fois dans l’organisme, ces derniers agissent tel un traceur. La fixation du produit devient très intense dans les zones actives ou atteintes ; Et ainsi, permet un diagnostic fiable, facile, rapide des maladies et/ou leur traitement. C’est le cas des expériences réalisées à l’aide de l’iode 123 pour étudier sa localisation sur la glande thyroïde.

Les différents domaines auxquels elle s’applique

La médecine nucléaire intervient dans plusieurs secteurs de la santé à savoir :

  • L’imagerie fonctionnelle in vivo : dont l’objectif est l’utilisation d’un traceur radioactif sur le patient qui sert à déceler de façon externe l’émission de rayonnement gamma. Il existe quatre types d’images utilisés en science nucléaire. Les images dynamiques représentent une série de vues qui captent les mouvements radioactifs. Les images planaires, les images corps entiers et celles par tomographie représentent les autres formes d’images.
  • La radiothérapie métabolique : ayant pour but le traitement de maladies comme l’hyperthyroïdie, la polyglobulie de Vaquez, des tumeurs malignes telles que les métastases du cancer de la prostate
  • Le diagnostic biologique in vitro : la radio-immunologie s’en sert pour utiliser avec précision des substances chimiques comme les enzymes, les anticorps ou hormones sur les malades.

Quels avantages présentent-elles ?

Seule la médecine nucléaire aide à étudier de façon précise et minutieuse l’image des principaux organes du corps. Elle présente de multiples profits, car permet de soulager un bon nombre de personnes. Elle s’avère inévitable et irréprochable pour le diagnostic et le suivi de plusieurs cas de cancer. Les techniques de cette science incontournable s’utilisent aussi comme meilleure solution pour les maladies telles que l’Alzheimer, les maladies inflammatoires, neurologiques comme les tumeurs, Parkinson, l’épilepsie, etc.

Elle se rend aussi utile pour le suivi des pathologies cardiaques, la thyroïde. Près de 50 % de cas de cancer se traitent par radiothérapie et plus de 500 000 patients se réfèrent chaque année aux méthodes de la médecine nucléaire au cours de leurs divers examens. La médecine nucléaire ne cause aucune douleur à la personne qui y a recours. Ces procédés profitent aux plus âgés dans la mesure où le traitement ne consiste pas à opérer. Les méthodes de cette approche médicale réussissent à donner des résultats fiables là où des techniques plus sophistiquées, avancées échouent sur les personnes à contre-indication.

Sur le plan économique, elle s’avère plus bénéfique qu’aux interventions chirurgicales. Au lieu de mettre en pratique des opérations à risques qui peuvent endommager le corps, y laisser des cicatrices, cette science utilise l’imagerie à haute définition pour voir de manière fine chaque partie ou organe humains.

Les différents examens pratiqués en médecine nucléaire

La plupart des analyses dans ce secteur s’exécutent par la technique de la scintigraphie pour explorer le corps humain. Ainsi, nous retrouvons la scintigraphie myocardique permettant d’étudier le flux sanguin dans les muscles cardiaques comme les ventricules et de diagnostiquer si possible des séquelles d’infarctus. La scintigraphie de cavités cardiaques quant à elle facilite la mesure de la fraction d’éjection du ventricule gauche. Cette pratique s’utilise souvent en chimiothérapie pour le traitement de maladies cardiotoxiques.

La scintigraphie pulmonaire visualise les fonctions de ventilation et le flux sanguin de l’organe respiratoire afin d’y diagnostiquer les anomalies comme l’embolie pulmonaire. Cette technique de la médecine nucléaire se pratique particulièrement sur les femmes enceintes. La scintigraphie osseuse facilite au docteur le suivi du développement osseux. Le médecin s’en sert sur le cas de fractures comme le syndrome de Silbermann, de neuro-algodystrophie. Ce procédé donne de fiables résultats dans les cas de fractures passées inaperçues à la radiographie. Elle permet de déceler le cancer de sein, de rein, du poumon, etc.

La scintigraphie cérébrale analyse la circulation du flux sanguin dans le cerveau, donc rend efficaces les diagnostics concernant l’Alzheimer. La scintigraphie rénale dynamique, celle thyroïdienne, digestive, hépatobiliaire, lymphatique représentent d’autres examens effectués sur les patients en médecine nucléaire. Elle est plus qu’une innovation, un vrai prodige de la science.


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