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Le cancer des ovaires : une maladie dégénérative bien redoutée

En France, le cancer des ovaires compte des milliers de victimes par an. C’est la deuxième maladie la plus meurtrière chez le public féminin. Certes, les avancées médicales ont permis de réduire le taux de mortalité, mais cette maladie dégénérative reste très redoutée. En effet, dans 90 % des cas, elle est asymptomatique. Les signes n’apparaissent que lorsque le cancer atteint un stade avancé.

Les facteurs de risque et les symptômes du cancer des ovaires

Chaque année, une femme sur sept sera victime du cancer des ovaires. À ses débuts, cette maladie ne laisse apparaitre aucun signe. Quand les premiers symptômes se manifestent, la tumeur est déjà à un stade critique, compliquant le traitement. Il faut alors être vigilante et connaitre les facteurs de risques qui favorisent son apparition.

Selon les spécialistes, les cellules apparaissent souvent à la suite d’une grossesse. Le problème ne découle pas de la maternité, mais plutôt de l’ovulation. Par ailleurs, il a été longtemps démontré que l’âge est le principal élément qui entraine le développement des cancers mammaires et ovariens. En effet, selon les statistiques, 82% des maladies apparaissent à partir de 60 ans. Enfin, les antécédents familiaux, l’obésité et l’inactivité constituent également des facteurs déterminants.

Cette tumeur maligne n’est pas démunie de symptômes pour autant, car quelques signes devraient alarmer les femmes et les encourager à consulter rapidement. C’est le cas des troubles digestifs pouvant causer un ballonnement constant. Par ailleurs, les malades peuvent aussi sentir des nausées à longueur de journée. Et si ces indices s’accompagnent de saignements vaginaux anormaux, la consultation devient vite indispensable.

Aperçu sur le traitement du cancer des ovaires

Depuis quelques années, les avancées médicales ont permis de réduire considérablement le taux de mortalité du cancer des ovaires. Aujourd’hui, près de 6 femmes sur 100 000 parviennent à retrouver leur vie après la découverte de la maladie. Par ailleurs, le temps de rémission a aussi connu une belle évolution depuis 2002. De nombreuses malades dépassent désormais le cap des cinq ans, avant de refaire une rechute. Cela s’explique notamment par l’amélioration des traitements.

La chimiothérapie constitue jusqu’ici un passage obligé pour 90% des patientes. D’ailleurs, cette approche laisse des résultats très appréciables et peut amener à la rémission selon le stade de la tumeur. Mais dans plusieurs cas, cette technique doit être associée à une chirurgie partielle ou complète. Cette opération a pour but de prévenir le développement du cancer dans les autres organes.

Toutefois, pour réussir à vaincre la maladie, il faut employer tous les moyens. Dans ce registre, un nombre croissant de femmes recourent désormais à la méthode Beljanski. Il s’agit de réaliser un traitement à base des extraits naturels. Les études ont démontré que l’association de cette cure à la chimiothérapie permettrait l’élimination des cellules cancéreuses et la prévention d’une rechute. Seulement, avant d’entamer une cure, il est nécessaire de consulter son médecin.

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